Présentation

Ce site recense les différentes manifestations et publications liées au Département d'italien de Paris 8, ainsi qu'à l'activité de recherche de ses enseignants.

Les événements sont présentés ci-dessous par date d'annonce. Ils sont également accessibles, classés par genres, dans le menu "Evénements", à droite.


Le Blog s'enrichit: en plus des informations liées au département d'italien de Paris 8, vous trouverez des messages, sous le libellé "ça se passe à Paris", qui vous informent sur les prochains colloques italianistes en région parisienne et autres manifestations dignes d'intérêt.

jeudi 28 octobre 2010

Séminaire d’études romanes: Littérature, politique et religion en Espagne et en Italie XVe-XVIIe siècles




Laboratoire d’études romanes
(en collaboration avec l’UMR 5206 Triangle : action, discours pensée politiques et économiques)
Séminaire d’études romanes

« Littérature, politique et religion en Espagne et en Italie XVe-XVIIe siècles » dirigé par Françoise Crémoux et Jean-Louis Fournel
Année universitaire 2010 – 2011

Langages de la politique en Italie (XVe-XVIe siècles)

jeudi 28 octobre 2010

Hélène Soldini (doctorante Institut européen de Florence)
« Ecrire une biographique intellectuelle de Donato Giannotti : questions de méthode »

jeudi 25 novembre 2010 Elena Panciera (doctorante Paris 8 / Università Ca’ Foscari de Venise)
« L’officina di Sperone Speroni »

jeudi 16 décembre 2010
Noémie Castagné (doctorante Paris 8)
« Paratexte et traductions scientifiques en langue vulgaire dans l’Italie du XVIe siècle »

jeudi 20 janvier 2011
Claudio Negrato (doctorant Paris 8 / Università Ca’ Foscari de Venise)
« Des mots de la politique chez Gasparo Contarini »

jeudi 10 mars 2011
Dora d’Errico (doctorante ENS de Lyon)
« Agir avec prudence et in particulare :
les principes de l’action dans les Consulte et Pratiche de la République de Florence »

jeudi 31 mars 2011
Laurent Baggioni (doctorant ENS de Lyon)
« Le retour à Dante de Coluccio Salutati »

jeudi 12 mai 2011
Marco Giani (doctorant Paris 8 / Università Ca’ Foscari de Venise)
« La langue politique de Paruta : études de cas »
et
Elise Moisson-Leclerc (doctorante ENS Lyon)
« La langue politique des livres de famille florentins : la question de la transmission »

jeudi 23 juin 2011
Adriana Zangara (Paris 12 et doctorante Paris 8)
« Interprétations florentines du gouvernement populaire athénien»

mardi 12 octobre 2010

Soutenance de Thèse

Pierre Musitelli soutiendra sa thèse de doctorat en études italiennes, intitulée « Alessandro Verri (1741-1816) : entre raison et sensibilité, une écriture en clair-obscur » le vendredi 19 novembre, à 14h, à l’Institut national du patrimoine, en salle Champollion (INP, 3è étage, 2 rue Vivienne, 75002, Paris).


Pour information

Le jury sera composé de Messieurs Gilles Bertrand (Université Grenoble 2), Carlo Capra (Università degli Studi di Milano), Alessandro Fontana (ENS Lyon), Xavier Tabet (Université Paris 8) et Gennaro Toscano (INP / Université Lille 3).

Cette étude de la vie et des œuvres d’Alessandro Verri (1741-1816), menée à partir du dépouillement de ses archives privées, retrace le parcours intellectuel d’un témoin capital des événements culturels et politiques de son temps. Issu de l’aristocratie milanaise, Verri avait fourbi ses premières armes dans « Il Caffè » (1764-1766), périodique imprégné de culture européenne, fer de lance des Lumières lombardes, dirigé par son frère aîné Pietro formé à l’école du réformisme des Habsbourg. Il mourut à Rome, en 1816, romancier reconnu et apprécié, apôtre de la Restauration monarchique et fervent défenseur de l’Église. Comment s’était opérée la transition entre son activité milanaise, consacrée à la réflexion sur la modernisation des institutions juridiques, à la satire sociale et à la critique des académies littéraires, et sa production romaine, caractérisée par l’adhésion aux canons du classicisme et aux thèses du conservatisme catholique ? Le déclenchement de la Révolution n’explique pas, seul, l’évolution de son discours. Verri avait affiché des positions singulières dans l’équipe du « Caffè », qui l’avaient conduit à une remise en question précoce des bienfaits de la philosophie moderne. Animé par la peur du « volgo », il avait fait le deuil des Lumières comme « invention de la liberté » et s’était engagé dans la défense d’un despotisme, certes soucieux du bien commun, mais prompt à se prévaloir de la raison d’État dès lors que menaçait l’exacerbation des passions populaires. Jugeant avec inquiétude les outils fournis par les encyclopédistes pour l’émancipation intellectuelle des peuples, il estimera que l’histoire du XVIIIe siècle finissant lui avait donné raison.

vendredi 8 octobre 2010

J.-L. Fournel, F. Crémoux: Idées d’Empire en Italie et en Espagne : XIVe - XVIIe siècles


Idées d’Empire en Italie et en Espagne : XIVe - XVIIe siècles
Sous la direction de Françoise Crémoux et de Jean-Louis Fournel

Editeur : Publications des universités de Rouen et du Havre

  • Année de publication : 2010
  • ISBN : 978-2-87775-491-0

Présentation éditeur:
Loin de se référer à un concept univoque, les textes rassemblés dans ce volume voudraient montrer comment, à l’épreuve des limites spatiales et temporelles que nous nous sommes fixées, la question de l’empire acquiert une productivité politique et philosophique inédite, parce qu’elle se nourrit autant qu’elle se détache du mythe impérial médiéval. Dynastique et électif, religieux et philosophique, romain et germanique, territorial et juridique, l’empire passe alors du statut de catégorie simple, dont la traduction historique est manifestement impossible, à celui de catégorie complexe, dont on a le sentiment qu’elle peut exister historiquement. Ainsi la présence manifeste que donne à l’Empire le parcours historique de Charles Quint permet-elle de mettre au jour les ambiguïtés et les tensions de cette catégorie flottante entre autorité abstraite, régime juridique, vision apocalyptique et messianique de l’histoire, commandement militaire, exigences spirituelles, voire mystiques. Cet « empire de guerre » n’est donc pas ici une forme structurellement obsolète à écarter du cheminement prétendument inexorable vers l’État-nation, mais un des espaces essentiels de déploiement d’une ré-flexion sophistiquée sur les limites juridiques et territoriales de la souveraineté, et sur ce que l’on pourrait appeler les faiblesses de la puissance.

Ont collaboré à cet ouvrage : Pedro Fernandez Albaladejo, Paloma Bravo, Pierre Civil, Françoise Crémoux, Juan Carlos D’Amico, Romain Descendre, Jean-Louis Ferrary, Jean-Louis Fournel, Patrick Gilli, Jean-François Maillard, Alain Michel et Diego Quaglioni.

En savoir plus:
http://triangle.ens-lyon.fr/spip.php?article1636
Présentation sur le site l’éditeur http://www.univ-rouen.fr/irshs/users/purh/spip.php?article599>

mardi 5 octobre 2010

Colloque 21-22 octobre 2010: "La chute du royaume d’Italie et son influence sur la culture du Risorgimento en Italie et en Suisse"


Séminaire d'études italiennes ENS-Lyon/ Lyon III

Ouvrage collectif


Titolo: I Lumi e la Rivoluzione francese nel dibattito italiano del XX secolo. Les Lumières et la Révolution française dans le débat italien du XXe siècle.
Atti del Convegno Internazionale di Studi (Musée de la Révolution française, Vizille (Isère), 27-28 settembre 2007). A cura di Gilles Bertrand e Enzo Neppi.
Anno: 2010
Prezzo €: 32,00
ISBN: 978 88 222 6019 2

Testo: In questo bilancio politico, storiografico, filosofico e critico-letterario sono soprattutto affrontate due questioni: secondo quali modalità il discorso italiano del Novecento ha usufruito, sul piano sia simbolico che teorico e pratico, di questi due grandi momenti della modernità francese e europea? E di converso, in che modo i grandi cambiamenti politici e culturali del XX secolo hanno trasformato la percezione dei Lumi e della Rivoluzione in settori chiave della cultura italiana?

Avec des contibutions de Girolamo Imbruglia (professeur invité à Paris 8 en 2010/2011) et Laura Fournier-Finocchiaro